De nos jours, votre coach ne devrait plus être en mesure de s'autoproclamer !

Etre membre d'une association professionnelle
Il existe plusieurs associations professionnelles de coaching reconnues telles que SFCoach, EMCC et ICF, qui publient sur leur site les noms des écoles de formation au métier de coach qui sont des références sur ce marché. Certaines business school par nature plus sensibilisées aux préoccupations des dirigeants forment au coaching au sein même de leur Executive Education.
Etre formée par une école reconnue dans la profession
Votre coach a reçu une formation d'une durée significative et est certifié à une pratique fiable et professionnelle de l'accompagnement. Son parcours de formation l'a conduit à se rencontrer lui-même et à prendre conscience de sa propre dynamique de développement, tout en s'entraînant à stimuler celle des autres.
Avoir fait un travail thérapeutique et être supervisé
Le coaching étant une relation humaine, il est souhaitable que votre coach se soit engagé dans une thérapie. Les interactions d'un coach avec son client implique des phénomènes de projection, de transfert et de contre transfert qu'un praticien professionnel se doit de repérer pour éviter d'être dommageable. En effet si la relation de coaching est un puissant levier pour développer la personne, elle est potentiellement aussi l'inverse !
Votre coach, au delà de sa posture bienveillante en suspension de jugement et de sa qualité d'écoute, a le devoir de savoir mettre de côté ce qui appartient à sa propre personne pour éviter de vous polluer. En effet, si des jeux invisibles échappent à sa conscience alors ils constituent une perte d'efficacité considérable dans l'accompagnement. L'autre bénéfice de cette astreinte thérapeutique est pour votre coach l'acquisition d'une sécurité ontologique qui lui permet de se sentir légitime dans sa posture et donc d'être capable de donner le meilleur de lui-même à chaque instant. Ce travail passé s'accompagne d'un engagement à être supervisé aussi durablement que le coach pratiquera.
Poser des questions pleines de sens et apporter des feed-back consistants
Votre coach a eu une première expérience professionnelle réussie avec des responsabilités et des fonctions de management. Cette expérience préalable le rend apte à comprendre votre environnement. Vous devez rapidement sentir à son contact qu'il possède des qualités relationnelles, il est important que vous ayez sincèrement l'envie de vous confier. Sa valeur ajoutée réside dans la qualité de ses feed back sous une forme interrogative pour éviter toute influence. Son rôle est de vous permettre de porter la lumière sur vos zones d'ombre, là où seul vous êtes réellement capables de voir et d'interpréter.
Disposer de référentiels théoriques solides
Pour ce faire le praticien peut s'appuyer sur la systémique, la gestalt, l'analyse transactionnelle, la programmation neuro linguistique, l'intelligence émotionnelle, le clean space...
Connaître les approches méthodologiques
Si nécessaire, pour vous aider à vous cerner, il utilise des outils psychométriques tels que le MBTI, le DISC, le HBDI, l'inventaire de personnalité PCM, le 360° feed back, le E.Q, le test de Lüscher, l'Ennéagramme... Il en existe un nombre important, chacun prend un angle d'étude du comportement spécifique et favorise la connaissance de soi et de ses zones de développement. A priori il n'y a pas de méthodes meilleures que d'autres, l'important est que votre coach en maitrise parfaitement au moins quelques unes afin d'y faire appel au cours des séances s'il le juge opportun et utile pour vous.
Disposer d'une déontologie
Votre coach est signataire d'un code de déontologie qui garantit son éthique et qu'il est en mesure de vous remettre. Notamment il s'est engagé à avoir une supervision, c'est à dire à vivre lui-même régulièrement auprès d'un confrère de son choix une relation de prise recul sur sa pratique pour veiller à l'amélioration permanente de sa prestation d'accompagnement.
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